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Pour une cure détox réussie

Dernière mise à jour : 22 avr.

Le printemps est le moment idéal pour faire une cure de détoxification, afin d'éliminer toutes les toxines accumulées durant l'hiver. En effet, durant l'hiver nous avons tendance à manger plus gras, à moins bouger et à être plus enfermés à l'intérieur. Le printemps, l'énergie se remet doucement en mouvement, et une petite cure peut aider à soutenir ce retour d'énergie vitale.



Les différents types de cure


Le jeûne


Plusieurs types de jeûnes existent, mais le principe est l'arrêt d'ingérer de la nourriture (et parfois de liquides) sur une période donnée. Le jeûne sec est celui où on ne boit aucun liquide, même pas de l'eau. Certains jeûnes impliquent l'ingestion de jus ou de bouillons pour continuer d'apporter des nutriments au corps. Il existe aussi le jeûne intermittent, qui consiste à ne pas manger pour une période allant d'environ 12 à 18 heures, quelques fois par semaine ou plusieurs jours consécutifs, selon les protocoles. Ce type de cure repose sur le principe qu'en arrêtant de se nourrir, cela permet au corps de concentrer son énergie sur ses autres fonctions, dont la guérison, la régénération et le nettoyage cellulaire par exemple, plutôt que sur la digestion. Je recommande fortement d'être accompagné par un professionnel qualifié en la matière pour ce type de jeûne, qui dans certains cas peut s'avérer difficile et stressant pour le corps. Je le recommande en général moins aux femmes et seulement dans des cas particuliers. Une période de préparation du corps et de réalimentation par la suite sont cruciales, tout comme le fait de prévoir un repos physique du corps pendant cette période.


Cure de jus


Ce type de cure consiste à n'absorber que des jus à base de fruits et/ou de légumes pour une période donnée, allant généralement de 3 à 7 jours. Pour réaliser ce type de cure, ça prend un bon extracteur à jus qui va permettre d'extraire vraiment tous les nutriments et retirer les fibres. Un peu suivant le même principe que le jeûne, le fait de n'absorber que des liquides évitent de déclencher le processus de digestion afin que le corps se concentre sur ses autres fonctions vitales. Encore une fois, je recommande moins ce type de cure aux femmes et seulement dans certains cas particuliers.


Monodiète


La monodiète consiste à consommer un seul et unique aliment pendant quelques temps, généralement de 2 à 3 jours. Les aliments les plus fréquemment utilisés pour cette diète sont la pomme, le céleri, la carotte ou le riz (de préférence biologique), ou encore un plat nommé Kitchari, suivant la tradition ayurvédique.


Protocoles ciblés avec des plantes médicinales


Il est aussi possible de faire un protocole spécifique de détoxification à l'aide de plantes médicinales. Ces plantes vont venir soutenir les différents organes de détoxification naturelle du corps, via les différents émonctoires (foie, peau, intestins, poumons, vessie...). L'avantage de ce type de cure est de pouvoir l'adapter aux spécificités et particularités de chaque personne, par exemple en ciblant les organes qui ont le plus besoin de soutien. Ce type de cure vient généralement avec une certaine diète alimentaire, en éliminant par exemple la consommation d'aliments transformés, le gluten, les produits laitiers, le sucre, l'alcool, etc., ainsi que des changements au niveau de l'hygiène de vie.


Il est aussi possible de faire des cures antiparasitaires ou anti-candida, pour les personnes qui sont aux prises avec ce genre de pathogènes intestinaux. Dans ce cas, des plantes et suppléments anti-fongiques ou antiparasitaires, de même qu'une alimentation faible en sucre et un support du foie et du système immunitaire sont nécessaires. Cependant, pour ce type de cure je recommande fortement d'être accompagné par un thérapeute qualifié, car c'est une problématique et un protocole plutôt complexes.


Finalement, il existe de nombreux autres types de cure, par exemple une cure d'argile, de sève d'arbre ou de charbon activé, mais le but ici n'est pas d'en faire la liste exhaustive.

Les plantes médicinales adaptées aux différents organes


Mais premièrement, qu'est-ce qu'un émonctoire? Disons que dans la vie quotidienne, notre corps absorbe chaque jour une panoplie de substances différentes, via l'alimentation, l'air que l'on respire, l'eau que l'on boit, ce qu'on met sur notre peau, etc. Certaines substances sont saines, alors que d'autres le sont moins, voire toxiques. Bien sûr, le corps possède son propre système de détoxification naturelle, qui se déroule sans que l'on ait besoin de faire quoique ce soit. Par contre, il arrive que notre système et les différents organes se trouvent surchargés, ce qui est assez courant avec le mode de vie occidental, à cause duquel nous sommes constamment exposés à une panoplie de substances nocives pour la santé. Ces organes, ou émonctoires, vont venir filtrer ce qui entre dans le corps. Ceux-ci comprennent: le foie, les intestins, les reins, les poumons et la peau, qui sont tous interreliés et donc, lorsqu'un organe fonctionne moins bien, les autres compensent. Ainsi il est idéal de viser l'ensemble de ces systèmes pour soutenir le corps dans son intégralité.


Voici quelques exemples de plantes médicinales qui peuvent soutenir les différents organes et émonctoires dans leur processus de détoxification. En général, le soutien du foie et du processus digestif est un must pour tous les types de cure, mais aussi un soutien du système lymphatique. Se concentrer sur des plantes qui visent l'ensemble de ces chemins de détoxification permet d'avoir une approche globale et plus efficace.


Ces plantes peuvent avoir une action plus douce et harmonisante de ces organes, que l'on peut prendre pour un soutien à long terme. Dans ce cas, on dit qu'il s'agit d'une plante tonique ou tonifiante. Ces plantes vont agir avec douceur, pour un bon travail de fond sur une période prolongée. D'autres plantes vont agir avec plus de vigueur, pour venir stimuler ces organes et leurs fonctions de détoxification. Ce sont des plantes stimulantes, que l'on prend pour un soutien ciblé à court terme. Il importe de faire preuve de parcimonie avec ces plantes, surtout celles qui ont des propriétés purgatives et laxatives, qui vont vraiment provoquer une vidange de l'organisme.


Le foie et la vésicule biliaire


Le foie est intimement lié à la fonction de la vésicule biliaire qui sécrète la bile produite par le foie. La bile soutien la digestion des lipides ainsi que la dégradation et le transport des toxines du foie jusqu'à l'intestin. Les propriétés des plantes recherchées pour soutenir ce processus sont les plantes cholagogues et cholérétiques. Les plantes cholagogues stimulent l'évacuation de la bile vers l'intestin, alors que les plantes cholérétiques stimulent la production de bile par le foie. Ces plantes aident le foie à se débarrasser de ses toxines et les éliminer par les selles via les intestins. Voici quelques plantes qui ont ces propriétés:


L'achillée millefeuille, l'artichaud, la calendula, le chardon-marie, le curcuma, la chicorée, le radis noir, le pissenlit, le romarin, etc.


Il faut bien connaître les particularités de chaque plante pour savoir sous quelle forme il est plus optimal de la prendre. Par exemple, le principe actif recherché du chardon-marie, la silymarine, est extraite dans l'alcool et donc la plante ne sera pas aussi efficace en tisane. Pour le curcuma, il est mieux absorbé accompagné de poivre noir et d'un corps gras (ex. huile de coco).


Les intestins


Les intestins sont composés de deux organes: l'intestin grêle, qui absorbe et transforme les substances (ex. aliments) via ses villosités intestinales, et le gros intestin (côlon), qui est responsable d'éliminer les déchets via les selles. Il est important de soutenir ces organes afin d'assurer une absorption optimale des nutriments tirés des aliments ainsi que l'élimination des selles, qui stagnées dans le côlon, risquent de retourner vers la circulation sanguine. On veut donc soutenir la vidange des intestins, notamment grâce à des plantes mucilagineuses, laxatives et les fibres alimentaires, que l'on retrouve notamment dans les fruits, légumes et légumineuses.


Des sources de fibres alimentaires pouvant soutenir l'excrétion des déchets par les selles sont: les graines de chia et de lin (moulues), ou encore le psyllium. Il est important de boire suffisamment d'eau pour liquifier les selles et éviter la déshydratation.


Les plantes mucilagineuses permettent de faciliter l'évacuation des selles en créant un gel humide dans les intestins. Lorsqu'elles entrent en contact avec l'eau, elles forment un gel qui va venir apaiser d'une part les parois intestinales (et donc les potentielles inflammations de ces muqueuses), ainsi qu'attraper les déchets qui pourraient être collés à ces parois. Les plantes de la famille des Malvacées ont généralement des propriétés mucilagineuses: guimauve, mauve musquée, rose trémière, etc., de même que d'autres plantes comme le tussilage.

Je recommande moins les plantes laxatives, sauf en cas extrême, car elles peuvent être un peu trop intenses pour l'organisme et créer un effet de dépendance. Ma plante favorite à ce niveau est le jus d'aloès, qui a une action douce, en plus d'aider à cicatriser les muqueuses intestinales inflammées et endommagées. J'ai eu d'excellents résultats avec cette plante, et elle est adaptée autant en cas de selles molles que de constipation!


Les reins et la vessie


Les reins sont un autre organe de détoxification du corps qui travaillent à excréter les déchets via l'urine. Les reins ont pour rôle de filtrer le sang via l'excrétion de liquide par la vessie. Les plantes recherchées pour soutenir le métabolisme des reins sont les plantes diurétiques, qui augmente la quantité d'urine excrétée, urine qui contient pas seulement de l'eau, mais aussi les toxines. Il est important de bien s'hydrater lorsqu'on prend ce type de plantes. Quelques plantes, telles que l'ortie et le pissenlit, ont l'avantage de favoriser ce processus sans causer de déshydratation, en raison de leur teneur importante en électrolytes (potassium, etc.). Voici quelques plantes qui ont ces propriétés:


Le pissenlit, l'ortie, la verge d'or, la prêle des champs, etc.


La peau et la lymphe


La peau est de loin le plus grand émonctoire du corps, car il recouvre le corps dans son entièreté. Cet émonctoire élimine les déchets via les glandes sudoripares (la sueur) et les glandes sébacées (qui produisent le sébum). Il est directement lié au système lymphatique, qui s'occupe d'éliminer les déchets au niveau cellulaire en transportant la lymphe. La lymphe joue d'ailleurs un grand rôle pour le système immunitaire. Afin de stimuler la circulation du système lymphatique et l'élimination des toxines via la peau, on peut avoir recours à plusieurs moyens tels que: les soins de la peau (exfoliation, gommage, etc.), les saunas (secs ou humides, encore mieux avec une lumière infrarouge), le massage lymphatique, le brossage à sec de la peau, ou tout simplement l'activité physique, qui va naturellement activer la circulation. Certaines plantes peuvent aussi soutenir celle-ci, telles que:


La calendula, la bardane, l'achillée millefeuille, le pissenlit, le gaillet, l'échinacée, la reine des prés, le bouleau, le cèdre (thuya), etc.


Les poumons


Finalement, les poumons ont pour rôle l'élimination des déchets gazeux via le processus de la respiration. Ils peuvent accumuler à la longue toutes sortes de toxines présentes dans l'air telles que la poussière, la fumée, les polluants atmosphériques, et tous les allergènes présents dans l'air. Le processus de détoxification des poumons se fait à l'aide du mucus qui est produit, qui permet d'aggriper toutes les toxines collées aux parois des poumons, puis de l'excréter via la bouche ou le nez. Aider à liquéfier ce mucus et stimuler l'expectoration permet de faciliter ce processus. Les propriétés des plantes recherchées pour soutenir la fonction d'élimination des poumons sont: expectorantes, mucolytiques ou encore toniques pulmonaires. Voici quelques plantes qui ont ces propriétés:


L'eucalyptus, le thym, l'hysope, la molène, le tussilage, la pulmonaire, le sapin baumier, l'épinette et la plupart des conifères, la grande aunée, le lierre terrestre, etc.

Protocoles en cas de pathogènes intestinaux:


En cas d'une dysbiose intestinale importante, qui peut provenir de la présence de pathogènes dans la flore intestinale, que ce soit des pathogènes bactériens (ex. H. pylori), des parasites, ou encore fongiques (ex. Candida albicans), il est possible de réaliser un protocole de cure spécifique visant à diminuer la prolifération de ces pathogènes. Ces pathogènes sont beaucoup plus fréquents chez la population générale que ce que l'on pourrait penser et provoquent des symptômes variés dépendamment du type de pathogène en cause. Ces symptômes peuvent facilement être attribués à d'autres causes (ex. fatigue, problèmes digestifs, douleurs musculaires, etc.) si des tests plus poussés ne sont pas effectués.


En général, les protocoles dans ce cas combinent la prise de médication appropriée, accompagnée de plantes et extraits antibactériens, antifongiques ou antiparasitaires et d'un changement à l'alimentation. Je recommande fortement d'être accompagné pour réaliser ce type de protocole, car il s'agit d'une problématique complexe qui malheureusement, dans la plupart des cas nécessite une panoplie de moyens et de modifications à l'hygiène de vie. La simple prise d'antifongiques, par exemple, ne sera pas efficace pour les cas plus chroniques sans adresser la source du problème, tel qu'un changement à l'alimentation et la gestion du stress, par exemple. Ces protocoles se réalisent généralement en premier temps par une première phase où l'on vient éliminer le pathogène, mais aussi soutenir le foie et le système immunitaire, et d'une deuxième phase où l'on vient réparer et reconstituer la flore et la perméabilité intestinale. Cela peut prendre de 2 mois à plusieurs années, en fonction de la personne. Je simplifie beaucoup ici car comme j'ai mentionné, il s'agit de problématiques plus complexes et ce n'est pas possible de faire le tour de celles-ci dans cet article.


Plantes et suppléments pour un support antifongique


Ail, noyer noir, origan, pao d'arco, verge d'or, calendula, palmarosa, cèdre (thuya), chlorophylle, thé vert, feuille d'olivier, chardon-marie, spiruline, acide caprylique, les enzymes serraptase et nattokinase, le propolis, la vitamine C, le curcuma, argent colloidal, molybdenum, argile bentonite, psyllium, chlorella, extrait de pépins de pamplemousse, etc.


Plantes et suppléments pour un support anti-parasitaire


Ail, armoise absinthe, noyer noir, origan, pao d'arco, graines de citrouilles, graines de papaye, molybdenum, argile bentonite, psyllium, chlorella, extrait de pépins de pamplemousse, achillée millefeuille, arbre à thé, etc.


Plantes et suppléments pour un support anti-bactérien


Ail, le noyer noir, l'origan, l'achillée millefeuille, la lavande, la rose, le thym, le cèdre (thuya),  la plupart des conifères et de nombreuses plantes médicinales, l'argile verte, l'arbre à thé, etc.


Plantes et suppléments pour un support anti-viral


Ail, arbre à thé, millepertuis, mélisse, la plupart des conifères dont le cèdre (thuya), argent colloidal, échinacée, etc.


Pour les cures anti-parasitaire et anti-fongique, il est préférable de l'accompagner d'une diète faible en sucre, car les sucres constituent la nourriture principale de ces pathogènes. Sans tomber dans une diète cétogène, qui peut provoquer un choc à l'organisme, on évite idéalement : l'alcool, les sucres raffinés, les aliments transformés, le gluten et les produits laitiers (surtout en cas d'intolérances).

Conseils généraux pour une cure réussie:


Voici quelques conseils généraux pour réaliser une cure de détoxification réussie, c'est-à-dire qui ne va pas causer un stress trop important au corps et à l'esprit (ce qui peut être contre-productif) et qui risque d'être plus durable dans le temps:


  • Toutes les cures doivent s'accompagner d'une phase préparatoire avant la période de cure plus "intensive". Il est important de se préparer non seulement mentalement, en écrivant par exemple dans son journal les raisons et les objectifs de cette cure et en faisant un ménage de ses armoires de cuisine, mais aussi physiquement. Puisque les cures comportent généralement une diminution de l'apport calorique, il est nécessaire de s'assurer que le corps est bien nourri avant le début d'une cure, pour éviter les carences et les symptômes de malaise. Avant de couper drastiquement certains aliments (ex. le gluten, la viande ou les produits laitiers), on apporte au corps un surplus en aliments caloriques et nourrissants, soit remplis de nutriments. Par exemple, on double la portion de légumes dans son assiette et on focalise sur les superaliments (ex. chia, lin, bleuets, épinards, kale, saumon, quinoa, riz complet, algues, etc.) pendant au moins 1 semaine avant le début de la cure.


  • Les cures doivent aussi s'accompagner d'une phase de récupération après la cure. Cette phase est en fait la plus importante, mais aussi la plus difficile et la plus souvent mise de côté. Lorsqu'on fait une bonne cure, cela fait un reset de son organisme, qui par après va être d'autant plus sensible à ce que l'on va choisir de consommer. Le corps va absorber plus intensément ce qu'on lui donne, et donc si on termine la cure par un tour au McDo ou en retournant soudainement à ses "mauvaises" habitudes, cela risque d'être un choc pour le corps et les bénéfices de la cure s'en trouve un peu gâchés. Je ne dis pas que dans ce cas la cure n'aura servi à rien, mais il est important de prévoir minimum de 3 à 7 jours après la cure pour une période de ré-introduction progressive des aliments qui avaient été écartés durant la cure, en étant attentifs à comment le corps réagit. Cela peut nous renseigner de façon beaucoup plus efficace sur les aliments que l'on tolère plus ou moins bien. C'est aussi une période pour faire le bilan des changements que l'on remarque suite à la cure et d'en profiter pour établir de nouvelles bonnes habitudes de vie pour que ces changements soit appréciables à long terme.


  • Dans le même ordre d'idée, je suggère de faire ce genre de cure en conscience, c'est-à-dire en étant à l'affût des réactions de son corps, mais aussi de son esprit et de ses émotions, tout au long de la cure. Il n'est pas étonnant que des émotions remontent durant une détox. C'est aussi important pour respecter les limites de son corps et s'assurer de ne pas y aller de façon trop drastique.


  • Comme une détoxification comporte généralement une diminution de l'apport calorique, et qu'elle demande aussi plus d'énergie au corps pour réaliser ce processus de détoxification, je recommande de prévoir son horaire en conséquence de façon à avoir moins de tâches et d'obligations, de même que faire moins d'activité physique intense. Surtout la première journée, qui par expérience est la plus difficile au niveau physique. Par contre, l'exercice et le mouvement peuvent soutenir le processus de détoxification du corps, mais je recommande de choisir des activités plus douces comme la marche, le yoga, le qi gong, etc.


  • Supporter le foie en prenant des plantes telles que l'ail ou le curcuma, ou le sauna, car dans certains cas comme pour les cures anti-pathogènes, lorsque ces pathogènes meurent, ils produisent des substances secondaires qui sont toxiques et qui peuvent donc causer des symptômes telles que des migraines, des nausées, des diarrhées, etc. Les plantes et approches qui soutiennent le foie et le système lymphatique vont permettre de faciliter leur expulsion du corps pour diminuer ces symptômes. Il est bon aussi de s'y préparer mentalement, car c'est fréquent que le corps ait ce genre de réaction lors d'une détox, surtout lors des premiers jours.


  • Pour les femmes, je recommande TRÈS fortement de ne jamais débuter une cure durant sa phase prémenstruelle ou menstruelle. Durant ces phases, le corps a besoin de plus de calories et l'énergie est plus basse. Commencer une cure durant cette période n'est donc pas optimal, mais aussi ne risque pas d'être réussie. Tsé les cravings durant les spm? Imagine si tu débutes une cure en plus... Je le déconseille fortement. C'est bien de débuter la phase préparatoire durant ces deux semaines par contre, mais pas la phase de cure plus intensive. Je commence toujours une cure en phase folliculaire jusqu'à la phase ovulatoire, soit après les menstruations. Le corps a alors plus d'énergie pour mener à bout ce processus.


  • Être accompagné par un thérapeute qualifié en la matière, surtout pour un protocole plus spécifique et intensif. Par contre c'est très possible de le faire seul, mais dans ce cas je dirais d'y aller avec un protocole plus simple et doux: bien manger et prendre quelques plantes détox.


  • Se donner beaucoup de grâce et de compassion!!! Faire une cure détox c'est pas toujours facile, et il est très possible, surtout si on y va avec une approche plus drastique, de flancher à un moment donné. Il ne faut surtout pas se tapper sur les doigts si tu n'en peux plus et va te chercher un burger... Been there, done that! Je te rassures, ce n'est pas la fin du monde et tu peux très bien continuer la cure après ton burger. Ça ne va pas tout gâcher et il n'est jamais trop tard pour continuer, ou recommencer! Si c'est ta première cure, vas-y avec un protocole simple et pas trop restrictif et apprends à connaître comment tu réagis. Ça va t'éviter de t'en vouloir si jamais tu ne la mènes pas à bout. Mais dans tous les cas, le moindre effort que tu fais, aussi petit soit-il, est important et tu devrais en être fière!


Voilà, ce fût un bon tour des principaux éléments à savoir pour une détox réussie, sans vouloir être exhaustif, je penses que ça donne une bonne idée :)

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